Il est possible que vous ayez omis de considérer certains points. On ne se sépare pas tous les jours et il est possible que vous n’ayez pas pensé à tout. Mon expertise vous permettra de vous assurer d'avoir fait le tour de toutes les questions qui doivent être réglées en médiation et de tenter de prévenir toutes les sources de conflits potentielles.

Oui. Nous ferons ensemble le tour de tous les points qui doivent être abordés suite à une rupture. Il est possible que certains points se règlent alors que d’autres non. Minimalement, les points réglés vous permettront d’aller de l’avant sur ces questions. Il est primordial par contre que les participants entament de bonne foi le processus de médiation.

Le résumé des ententes est un aide-mémoire, un document signé par la médiatrice qui reprend les ententes intervenues en médiation. Il peut aussi être soumis à des tiers (par exemple au prêteur hypothécaire ou aux autorités fiscales) afin de faire état des ententes intervenues en médiation.

La Cour Suprême du Canada a autorisé le dépôt en preuve devant le tribunal du résumé des ententes dans le cas où une entente est intervenue en médiation, que les parties ont commencé à l’exécuter et que l’une des parties décide de revenir sur cette entente par la suite. Le résumé des ententes peut donc, dans ces cas, faire partie de la preuve déposée devant le tribunal pour faire la preuve qu’une entente est intervenue en médiation. Pour plus de sécurité juridique, il est préférable d’obtenir un jugement qui homologue les ententes intervenues en médiation ou minimalement un contrat, signé par les parties. Cette étape ne fait pas partie de la médiation et des honoraires spécifiques doivent être payés pour obtenir ces documents juridiques.

Non. Les deux parties doivent participer au processus de médiation. Je pourrai à ce moment-là vous rencontrer en consultation juridique, à titre d'avocate et vous donner des conseils juridiques, mais je ne pourrai par la suite faire la médiation avec l'autre partie.

Oui, il est possible de faire des rencontres individuelles pendant le processus de médiation, que l’on appelle des rencontres « caucus ». Toutes les informations communiquées en caucus demeurent confidentielles et ne seront pas divulguées à l’autre participant, à moins d’autorisation expresse. Il est parfois plus facile d'exprimer certaines choses en caucus individuel avec la médiatrice. La médiatrice peut aussi plus facilement vérifier certaines informations et dénouer des impasses.

J’ai suivi plusieurs formations pour m’outiller à déceler les techniques de manipulation et à travailler avec elle. Il est important par contre de nommer au médiateur ses craintes et ses inquiétudes afin de se sentir à l’aise dans le processus, par exemple dans une rencontre individuelle (caucus).

La médiation est un processus de négociation dans lequel les parties échangent et collaborent dans le but de développer ensemble la solution qui leur convient et qui répond le mieux possible à chacun, dans le respect du cadre juridique applicable à la situation. Le médiateur ne décide pas si une partie ou une autre a raison : ce n’est pas son rôle.

Dans la mesure où votre ex-conjoint est apte et en mesure de prendre des décisions, il peut participer à une médiation, même s’il a des problèmes de santé mentale. Il sera important de mentionner cet élément à la médiatrice afin qu'elle puisse prévenir certaines situations qui pourraient s'avérer problématiques.

Il n’est pas possible d’obliger qui que ce soit à participer à une médiation familiale. C’est un processus qui est entièrement libre et volontaire. Par contre, en matière civile et commerciale, certains contrats prévoient que la médiation est un processus obligatoire. Aussi, pour les médiations aux petites créances, il sera bientôt obligatoire de participer à des médiations pour tous les dossiers dans lesquels la valeur en litige est de 5 000$ ou moins.

Lorsque je travaille comme avocate, je suis la représentante d’une partie, je suis là pour défendre seulement ses intérêts. Je peux lui donner mon opinion juridique sur la situation, la conseiller, la coacher. Lorsque je travaille comme médiatrice, je ne prends pas parti pour l’un ou l’autre des participants et je ne peux pas leur donner d’opinion juridique. Je peux par contre leur donner de l’information juridique et guider les deux participants dans le processus judiciaire. Je peux aider à faciliter la discussion, à découvrir les véritables enjeux, besoins et intérêts des participants et les aider à développer les meilleures solutions dans leur situation.

Nous travaillons fréquemment sur la communication en médiation. Il s’agit d’une difficulté vécue fréquemment par des personnes en conflit. Le médiateur est là, comme tiers, pour animer la discussion et aider les participants à gérer leur communication, dans un cadre sécuritaire.

Il est important d’être ouvert, d’être de bonne foi et de vouloir trouver une solution. Si un jugement a été obtenu, que des procédures ont été entreprises ou qu'un résumé des ententes a déjà été préparé par un autre médiateur, il est important de nous transmettre ces informations , idéalement, avant la médiation afin que je puisse en prendre connaissance. En médiation familiale: Pour être prêt, il est utile d’avoir en main des preuves de revenus récentes (relevé de paye, avis de cotisation de la dernière année fiscale, T4, Relevés 1, état des revenus et dépenses récentes pour un entrepreneur, etc.) Il est aussi utile d’avoir des informations concernant les dettes qui devront être partagées (ex. solde du prêt hypothécaire, de la marge de crédit conjointe, etc.) ainsi qu’une idée de la valeur des biens à se partager (comparables, évaluations, etc.) En médiation civile: Il est utile de soumettre les contrats qui lient les parties et tout document pertinent à la compréhension du dossier (factures, preuves de paiement, etc.) En médiation successorale: Une copie du testament doit être soumise.

Dans la mesure où chaque participant est à l’aise de participer au processus de médiation et se sent en sécurité, j’accepte de faire des médiations en contexte de violence. Dès qu’une situation de violence est dénoncée, nous mettons en place un protocole de protection afin que chacun se sente en sécurité dans le processus de médiation et que celle-ci puisse être efficace. Si un problème survient en cours de processus, il est important de le dénoncer à la médiatrice, en caucus. La médiatrice ou une partie peut mettre fin en tout temps au processus de médiation.

Ce n’est pas le rôle d’un médiateur. C’est le rôle d’un juge. Le médiateur, à travers les échanges, aide les participants à mieux se comprendre. Les participants travaillent ensemble à l'élaboration de solutions durables, viables et efficaces.

C’est exactement le rôle du médiateur. Nous passerons ensemble au travers de toutes les questions qui doivent être réglées suite à une rupture et nous tenterons de prévenir toutes les sources de conflits potentiels.

J’utilise principalement l’approche intégrative développée par Fischer et Ury qui axe le processus sur la recherche des véritables besoins et intérêts des participants afin de développer des solutions adaptées. J’utilise aussi fréquemment des éléments de l’approche transformative qui travaille sur le rétablissement d’une relation plus saine entre les participants et le développement d’une relation durable. J’utilise aussi plusieurs autres outils de la communication non-violente développée par Rosenberg.

Oui. Il est possible d’intégrer les enfants au processus de médiation, si c’est nécessaire. Une procédure particulière doit être mise en place et une préparation préalable des parents à cette rencontre est toujours nécessaire. Les enfants ne prennent jamais les décisions finales, c’est toujours la responsabilité des parents. Leur participation en médiation leur donne la possible de s'exprimer, "d'avoir une voix mais pas de choix". Ils peuvent ainsi exprimer leurs désirs, leurs besoins et leurs opinions dans un contexte sécuritaire. La participation des enfants peut parfois être utile dans le rétablissement d'une relation entre un parent et un enfant.

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